Certaines personnes sont contre le travail de la femme ; d'autres sont, au contraire, pour ce mariage. De quel côté vous rangez-vous ?
Bien que les femmes aient accédé au monde de l'emploi depuis plusieurs décennies, la question du travail de la femme est toujours d'actualité. A ce propos les positions divergent : les uns considèrent que la femme a le droit de travailler ; les autres s'y opposent fermement.
Pour les premiers, la femme qui travaille dans une usine, une administration, un magasin ou autre peut aider son mari à supporter les dépenses du foyer. Les besoins sont de plus en plus nombreux et le coût de la vie ne cesse pas d'augmenter ; aussi le père est-il incapable de subvenir à tous les besoins fondamentaux des membres de sa famille. D'ailleurs, tous les chefs de familles se plaignent de la cherté de la vie.
En cas d'impuissance du chef de la famille à assumer ses devoirs ou de son décès, l'épouse qui travaille est capable de le remplacer. Les enfants ne se trouveront pas obligés d'arrêter leurs études, le propriétaire du logement ne les chassera pas parce qu'ils n'ont pas payé le loyer et il n'y aura pas une coupure d'eau et d'électricité : la mère a les ressources pécuniaires pour payer. Nombre de femmes, dont les époux ont décédé, se retrouvent contraintes de se prostituer afin de nourrir leurs enfants, parce qu'elles ne travaillent pas.
Le travail permet aussi à la femme d'acquérir son autonomie par rapport à l'homme. Les épouses, qui ont un salaire, jouissent de plus de droits que celles qui restent au foyer. Du fait que les maris les prennent en charge, ces dernières sont considérées parfois comme des esclaves et doivent obéir aux ordres. Cette situation leur donne l'impressio un fardeau. D'un autre côté, le travail favorise l'épanouissement personnel de la femme. Celle-ci apprend à vivre en groupe, à communiquer avec les autres et acquiert beaucoup d'expériences.
La femme qui travaille en dehors du foyer contribue au développement économique du pays. Durant la Deuxième guerre mondiale, les hommes sont partis au front ou sont morts au cours des combats ; ce sont les femmes qui ont occupé leurs places dans les usines. La femme met sa créativité et son intelligence au service de la société. Elle permet également de résoudre quelques problèmes sociaux. Par exemple, dans notre société qui est conservatrice, plusieurs femmes refusent de se faire examiner par un homme médecin ; dans ce cas une femme médecin est plus que nécessaire.
Les seconds réfutent l'argument selon lequel la femme participe aux dépenses du foyer. Les femmes sont généralement mal payées ce qui ne leur permet pas d'aider le mari. Le maigre salaire qu'elles touchent est dépensé pour acheter le maquillage et les habits, et pour payer les frais du transport.
Parfois, le salaire est cause des conflits entre les époux. Le conjoint considère qu'il a le droit de percevoir la totalité ou du moins une partie du salaire de sa femme. Celle-ci refuse et veut garder la solde ou la rémunération pour elle seule. C'est alors que naissent les problèmes. Même le mariage avec une femme fonctionnaire ou ouvrière est motivé par le désir de profiter de son mandat, ce qui en fait un mariage d'intérêt.
Les conflits peuvent également être causés par d'autres facteurs. Le mari ne tolère pas que sa femme revienne à la maison en retard. Plus encore, il n'accepte point qu'elle voyage ou s'absente sous prétexte d'avoir une mission dans une autre ville ou un autre pays.
D'ailleurs, même si la femme ne voyage pas, le foyer souffre de la négligence. Les meubles de la maison sont empoussiérés, les chambres sentent le moisi et les toilettes sont puantes à cause du manque d'entretien. La plupart du temps, les membres de la famille ne mangent que des conserves ou des repas achetés dans les gargotes. Par conséquent, ils ont des troubles digestifs chroniques ou des maladies graves et souvent des intoxications alimentaires qui peuvent être mortelles.
Mais ce sont les enfants qui souffrent le plus du travail de la mère. Les petits, qui ont encore besoin de la tendresse et de l'affection maternelles, sont abandonnés aux soins d'une bonne qui peut inciter l'adolescent ou le chef de famille à la débauche. Les bonnes sont source d'ennuis et de tracasseries énormes.
Personnellement, je suis contre ce qu'on appelle « travail de la femme ». Cette appellation est une mystification : est-ce que la femme qui reste au foyer ne travaille pas ? Le plus noble métier de la femme c'est d'éduquer ses enfants, d'avoir l'art de préparer des plats succulents et de rendre l'espace de la maison agréable et confortable. On oublie toujours que ces tâches sont beaucoup plus difficiles et plus rentables que d'aller pianoter sur le clavier d'un ordinateur ou de gratter du papier
Ces femmes qui sont au foyer méritent un salaire beaucoup plus important que celui donné à des mamans qui abandonnent leurs bébés dans des crèches et nourrissent leurs enfants avec du fast-food.
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