القائمة الرئيسية

الصفحات

Dans notre pays, les gens ne lisent pas beaucoup. Quelles en sont les raisons, à votre avis ? Et que doit-on faire pour encourager les gens à lire ?

Les éditeurs et libraires, au Maroc, se plaignent toujours que les Marocains ne sont pas de grands lecteurs. Leurs plaintes sont fondées, puisque chaque année des librairies mettent la clé sous le paillasson. Le nombre de livres imprimés annuellement est très limité. Quelles sont les causes de ce manque d'engouement pour la lecture ? Et quelles sont les solutions envisageables pour donner aux gens le goût de lire ?
Les facteurs responsables de la crise du livre et de la lecture dans notre pays sont nombreux. L'importance qu'occupe la tradition orale dans la société marocaine est la première raison qui explique le marasme. La « halqa », le conte populaire et la psalmodie du saint Coran sont, entre autres, plusieurs formes d'expression orales qui existent dans notre pays depuis plusieurs siècles. L'oralité a une prévalence sur l'écrit.
Ce qui renforce cette tradition orale, c'est l'analphabétisme qui est très répandu dans les rangs des citoyens, tous âges confondus et toutes catégories sociales. D'après les statistiques officielles, beaucoup plus de la moitié des Marocains sont analphabètes. À la campagne, le pourcentage est largement supérieur à 75 %. Or, un analphabète ne peut pas acheter et lire un livre.
C'est peut-être pour cette raison que les gens se ruent vers la télévision. Avec la flopée des chaînes satellitaires, la télévision est devenue un grand concurrent du livre. Regarder un film, voir un match de football ou suivre un télé-feuilleton n'exige pas autant d'efforts et de compétences que pour la lecture d'un roman ou d'un essai. L'image télévisuelle a un grand pouvoir de séduction sur les gens. Même les lecteurs attitrés se laissent subjuguer par la télévision. Ils arguent que la plupart des livres publiés sont inintéressants, contrairement aux émissions diffusées sur les ondes du petit écran.
Et si ce n'est pas la télévision qui détourne les amoureux du livre, c'est la faiblesse du

La violence provoque une dislocation de la cellule familiale et la délinquance des enfants. C'est pourquoi il faut lui trouver des solutions. Les remèdes ne manquent pas ; ils sont nombreux. La lutte contre la toxicomanie et l’éthylisme est l'une des premières mesures à prendre. Il est impérieux d'interdire le débit des boissons alcooliques dans les bars, et de combattre la production et la vente clandestines de ces boissons dans les quartiers populaires.
En parallèle, il faut mettre en place une politique qui vise l'amélioration des conditions de vie des couches défavorisées, du fait que la violence sévit particulièrement dans les foyers nécessiteux. La lutte contre la pauvreté, la résorption du chômage. Les pouvoirs publics doivent créer des structures d'accueil, d'hébergement et d'écoute des femmes battues et des enfants terrorisés. Une assistance psychologique, juridique et sociale doit être assurée à ces victimes de la violence.
Mais ces solutions resteraient sans grand effet, sinon vaines si l'on ne mène pas une campagne de sensibilisation à la télévision, à la radio et dans les mosquées lors des prêches du vendredi. Une vraie révolution culturelle doit s'opérer afin de changer les rapports au sein de la famille. Le père ne doit pas rester un dictateur qui a droit de vie ou de mort sur ses enfants et sa femme ; mais plutôt une source de tendresse et d'amour.
Le monde contemporain change à une vitesse vertigineuse. Mais notre société reste figée dans ses traditions caduques qui bloquent son développement, et l'épanouissement de l'individu. Pour combattre la violence familiale, il faut changer le statut de la famille. Bien sûr, nous devons rester attaché à nos valeurs religieuses et à notre authenticité, mais il est vital d'évoluer.

تعليقات

التنقل السريع